samedi 13 février 2021

Love and lies on campus de Emma Green


Pour Arlo, une seule règle : on ne touche pas à Tillie. À la fac de San Diego, depuis quatre ans, Arlo Sheridan est chez lui : ici, il respire vraiment. Enfin, il respirait jusqu'à ce que « Baby Tillie » ait l'âge de les rejoindre sur le campus, Colleen et lui. Colleen, c'est la grande soeur de Tillie et la meilleure amie d'Arlo. Ces deux-là sont liés par un truc indéfinissable, et rien ni personne ne pourrait passer avant leur amitié. Mais la petite soeur intouchable n'a plus rien d'un bébé. Son arrivée pourrait même tout changer... Arlo a été chargé de veiller sur les soeurs Sinclair comme un grand frère. Parce que sur le campus de la San Diego State University, les dangers sont partout. Et surtout là où on ne les attend pas. Peut-être même que le plus grand danger, pour elles deux, c'est lui.
 

Je remercie tout d’abord Babélio et les éditions Addictives pour l’envoi de ce roman.

J’ai sauté sur l’occasion quand j’ai vu ce titre qui n’était pas encore sorti en broché lors de l’opération Masse Critique sur Babélio car je voulais découvrir la plume d’Emma Green depuis un bout de temps déjà. Ces deux auteures qui se cachent en fait sous ce pseudo m’intriguaient pas mal et vu le nombre de personnes qu’elles ont déjà conquises, il me fallait absolument les découvrir.

Le constat pour ce premier roman est en demi-teinte. J’ai été happée par le lancement de l’histoire et le style dès le départ, c’est vrai. C’est un roman qui se lit vite bien que le nombre de pages soit assez conséquent. J’ai eu l’impression de regarder un film tellement les images s’imposaient à mon esprit très clairement. C’est une chose que j’apprécie particulièrement : Etre tellement plongée dans un roman que tout autour disparait, jusqu’à la sensation de tenir le livre et de tourner les pages. Les personnages du roman sont attachants ; Emma Green leur a donné une vraie personnalité détaillée si bien qu’on a l’impression de tout connaitre d’eux.

Dit comme ça, c’est vrai, on a du mal à comprendre pourquoi je parlais d’avis mitigé en début de chronique. En fait, le point fort du roman réside dans le style, c’est indéniable. C’est frais, léger, les phrases sont courtes et les dialogues bien présents. Mais le hic réside dans l’histoire. Déjà parce que j’ai détesté le jeu du chat et de la souris qui apparait entre les protagonistes. On y a le droit dès les premières pages et jusqu’à la fin du livre et c’est vraiment très lassant à la longue. La surprise n’est pas au rendez vous car le schéma narratif est toujours le même : On ne peut pas être ensemble/On n’arrive pas à se détacher l’un de l’autre. Alors, effectivement c’est assez courant en romance et la plupart du temps ce n’est pas dérangeant mais ici c’est beaucoup trop marqué. Je grinçais des dents à chaque même scène qui se répétait.

Mais surtout, pour moi le gros point noir réside dans la manière dont on nous vend l’histoire. La phrase d’accroche sur la 4ème de couverture et même le résumé ne reflète pas du tout l’ambiance du livre. Je m’attendais à une romance feel good, fraiche, dans un campus entre deux jeunes qui se connaissent depuis longtemps. Je m’attendais à des situations drôles dérivant vers des moments forts mais pas à ce que cette histoire prenne cette tournure. Et je n’aime pas être « dupée » quand je démarre une lecture. Je les choisis en fonction de mon humeur, de mon envie du moment et pour moi une 4ème de couverture doit donner le ton, certes sans en dévoiler trop mais doit surtout rester dans le vrai. Je ne m’attendais absolument pas à la tournure noire que prend le roman. Ceci a été un véritable frein dans ma lecture et je ne comprends pas ce choix de résumé.

 

J’ai tout de même envie de poursuivre la découverte des autres romans que je me procure petit à petit car le style est pour moi très bon. En espérant que le soucis que j’ai rencontré avec le résumé ne se répète pas.



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