Je remercie tout d’abord Babélio et les éditions
Addictives pour l’envoi de ce roman.
J’ai sauté sur l’occasion quand j’ai vu ce titre qui
n’était pas encore sorti en broché lors de l’opération Masse Critique sur
Babélio car je voulais découvrir la plume d’Emma Green depuis un bout de temps
déjà. Ces deux auteures qui se cachent en fait sous ce pseudo m’intriguaient
pas mal et vu le nombre de personnes qu’elles ont déjà conquises, il me fallait
absolument les découvrir.
Le constat pour ce premier roman est en demi-teinte.
J’ai été happée par le lancement de l’histoire et le style dès le départ, c’est
vrai. C’est un roman qui se lit vite bien que le nombre de pages soit assez
conséquent. J’ai eu l’impression de regarder un film tellement les images
s’imposaient à mon esprit très clairement. C’est une chose que j’apprécie
particulièrement : Etre tellement plongée dans un roman que tout autour
disparait, jusqu’à la sensation de tenir le livre et de tourner les pages. Les
personnages du roman sont attachants ; Emma Green leur a donné une vraie
personnalité détaillée si bien qu’on a l’impression de tout connaitre d’eux.
Dit comme ça, c’est vrai, on a du mal à comprendre
pourquoi je parlais d’avis mitigé en début de chronique. En fait, le point fort
du roman réside dans le style, c’est indéniable. C’est frais, léger, les
phrases sont courtes et les dialogues bien présents. Mais le hic réside dans
l’histoire. Déjà parce que j’ai détesté le jeu du chat et de la souris qui
apparait entre les protagonistes. On y a le droit dès les premières pages et
jusqu’à la fin du livre et c’est vraiment très lassant à la longue. La surprise
n’est pas au rendez vous car le schéma narratif est toujours le même : On
ne peut pas être ensemble/On n’arrive pas à se détacher l’un de l’autre. Alors,
effectivement c’est assez courant en romance et la plupart du temps ce n’est
pas dérangeant mais ici c’est beaucoup trop marqué. Je grinçais des dents à
chaque même scène qui se répétait.
Mais surtout, pour moi le gros point noir réside
dans la manière dont on nous vend l’histoire. La phrase d’accroche sur la 4ème
de couverture et même le résumé ne reflète pas du tout l’ambiance du livre. Je
m’attendais à une romance feel good, fraiche, dans un campus entre deux jeunes
qui se connaissent depuis longtemps. Je m’attendais à des situations drôles
dérivant vers des moments forts mais pas à ce que cette histoire prenne cette
tournure. Et je n’aime pas être « dupée » quand je démarre une
lecture. Je les choisis en fonction de mon humeur, de mon envie du moment et
pour moi une 4ème de couverture doit donner le ton, certes sans en dévoiler
trop mais doit surtout rester dans le vrai. Je ne m’attendais absolument pas à
la tournure noire que prend le roman. Ceci a été un véritable frein dans ma
lecture et je ne comprends pas ce choix de résumé.
J’ai tout de même envie de poursuivre la découverte
des autres romans que je me procure petit à petit car le style est pour moi
très bon. En espérant que le soucis que j’ai rencontré avec le résumé ne se
répète pas.