

À la mort de son frère, Nicolas recueille sa nièce. Ayant besoin d'une nounou pour la fillette, le hasard le remet en contact avec une inconnue rencontrée un mois plus tôt.
Je tiens tout d’abord à remercier Nadine Deconinck Cabelduc pour sa confiance.
Le début du
roman m’a bien emballée. Je me suis sentie désolée pour Emilie qui est en
pleine remise en question suite à sa rupture avec son petit ami. Ce début est
malgré tout plutôt drôle quand on assiste à sa rencontre avec Nicolas.
J’ai bien
vite adhéré à la plume de l’auteure qui emploi des phrases courtes et un
vocabulaire varié. Je déplore malheureusement l’emploi de la 3ème
personne qui freine le lecteur. Il se sent moins concerné comme si l’auteure
voulait maintenir une certaine distance avec ses personnages.
Concernant l’intrigue,
l’idée de départ était très intéressante. Nicolas a vécu un drame qui le rend
fragile et esseulé. Emilie se présente donc comme une bouffée d’air frais dans
son quotidien. Malheureusement, je n’ai pas réussi à totalement me plonger dans
l’histoire. La romance arrive trop vite. Les protagonistes ne se cherchent pas,
les embuches n’en sont pas vraiment. En quelques pages Nicolas et Emilie passent
du statut d’étrangers à celui de fou amoureux. Cela a pour conséquence de rendre l'ensemble moins crédible. L'histoire est trop prévisible si
bien que les rebondissements manquent de charme.
J’aurais
aimé quelque chose de plus profond, de plus travaillé. Je recommande tout de
même cette lecture pour passer un bon moment.
Bonjour et merci pour ce retour honnête. L'emploi du "je" en littérature est assez "récente" et je comprends qu'il convient moins aux lectrices encore jeunes qui ont grandi avec cette nouveauté. Je n'ai, pour ma part, qu'un seul roman à la première personne j'étudierai cette idée pour de prochains manuscrits. Je note aussi les autres points négatifs pour de futurs écrits.
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