samedi 13 février 2021

Love and lies on campus de Emma Green


Pour Arlo, une seule règle : on ne touche pas à Tillie. À la fac de San Diego, depuis quatre ans, Arlo Sheridan est chez lui : ici, il respire vraiment. Enfin, il respirait jusqu'à ce que « Baby Tillie » ait l'âge de les rejoindre sur le campus, Colleen et lui. Colleen, c'est la grande soeur de Tillie et la meilleure amie d'Arlo. Ces deux-là sont liés par un truc indéfinissable, et rien ni personne ne pourrait passer avant leur amitié. Mais la petite soeur intouchable n'a plus rien d'un bébé. Son arrivée pourrait même tout changer... Arlo a été chargé de veiller sur les soeurs Sinclair comme un grand frère. Parce que sur le campus de la San Diego State University, les dangers sont partout. Et surtout là où on ne les attend pas. Peut-être même que le plus grand danger, pour elles deux, c'est lui.
 

Je remercie tout d’abord Babélio et les éditions Addictives pour l’envoi de ce roman.

J’ai sauté sur l’occasion quand j’ai vu ce titre qui n’était pas encore sorti en broché lors de l’opération Masse Critique sur Babélio car je voulais découvrir la plume d’Emma Green depuis un bout de temps déjà. Ces deux auteures qui se cachent en fait sous ce pseudo m’intriguaient pas mal et vu le nombre de personnes qu’elles ont déjà conquises, il me fallait absolument les découvrir.

Le constat pour ce premier roman est en demi-teinte. J’ai été happée par le lancement de l’histoire et le style dès le départ, c’est vrai. C’est un roman qui se lit vite bien que le nombre de pages soit assez conséquent. J’ai eu l’impression de regarder un film tellement les images s’imposaient à mon esprit très clairement. C’est une chose que j’apprécie particulièrement : Etre tellement plongée dans un roman que tout autour disparait, jusqu’à la sensation de tenir le livre et de tourner les pages. Les personnages du roman sont attachants ; Emma Green leur a donné une vraie personnalité détaillée si bien qu’on a l’impression de tout connaitre d’eux.

Dit comme ça, c’est vrai, on a du mal à comprendre pourquoi je parlais d’avis mitigé en début de chronique. En fait, le point fort du roman réside dans le style, c’est indéniable. C’est frais, léger, les phrases sont courtes et les dialogues bien présents. Mais le hic réside dans l’histoire. Déjà parce que j’ai détesté le jeu du chat et de la souris qui apparait entre les protagonistes. On y a le droit dès les premières pages et jusqu’à la fin du livre et c’est vraiment très lassant à la longue. La surprise n’est pas au rendez vous car le schéma narratif est toujours le même : On ne peut pas être ensemble/On n’arrive pas à se détacher l’un de l’autre. Alors, effectivement c’est assez courant en romance et la plupart du temps ce n’est pas dérangeant mais ici c’est beaucoup trop marqué. Je grinçais des dents à chaque même scène qui se répétait.

Mais surtout, pour moi le gros point noir réside dans la manière dont on nous vend l’histoire. La phrase d’accroche sur la 4ème de couverture et même le résumé ne reflète pas du tout l’ambiance du livre. Je m’attendais à une romance feel good, fraiche, dans un campus entre deux jeunes qui se connaissent depuis longtemps. Je m’attendais à des situations drôles dérivant vers des moments forts mais pas à ce que cette histoire prenne cette tournure. Et je n’aime pas être « dupée » quand je démarre une lecture. Je les choisis en fonction de mon humeur, de mon envie du moment et pour moi une 4ème de couverture doit donner le ton, certes sans en dévoiler trop mais doit surtout rester dans le vrai. Je ne m’attendais absolument pas à la tournure noire que prend le roman. Ceci a été un véritable frein dans ma lecture et je ne comprends pas ce choix de résumé.

 

J’ai tout de même envie de poursuivre la découverte des autres romans que je me procure petit à petit car le style est pour moi très bon. En espérant que le soucis que j’ai rencontré avec le résumé ne se répète pas.



mercredi 27 janvier 2021

T'as qu'à maigrir tome 3 de Mo Gadarr

                                                                                                   Slim tente d'oublier ses mauvaises expériences en poursuivant sa carrière naissante de mannequin grande taille. Si sa petite fille lui manque atrocement, c'est aussi le cas d'Ulrich qu'elle tente d'oublier par tous les moyens. Mais son agent, son tout nouvel admirateur ainsi que son ex ne font qu'aggraver le chaos de l'existence de notre héroïne toute en rondeurs. Et Slim a sa manière bien à elle de gérer l'ensemble. Une bouchée de brioche par-ci. Une cuillerée de glace chocolat-noisette par-là, et c'est la balance qui s'en mêle et qui s'emballe pour finalement la ramener au point de départ. Et face à lui....

Quant à Ulrich, il poursuit son chemin sans se retourner sur ses souvenirs et surtout pas sur le spectre de Slim dont il peine à chasser l'image de son cœur. Seulement, quand on lui annonce qu'il va devoir s'occuper d'une starlette montante dans l'univers de la mode, il ne se doute pas de ce qui l'attend. Si notre nutritionniste bourru croit avoir tout vécu, il a oublié une chose : même en fuyant, on n'échappe pas à son passé. Et encore moins à Slim...

Et si les apparences étaient vraiment trompeuses ? Nos héros pourront-ils (s')aimer pour (se) découvrir ?

**

Je remercie tout d’abord Mo Gadarr pour m’avoir à nouveau fait confiance à travers ce service presse.

J’avais adoré le tome 1 qui avait été un véritable coup de cœur. Le tome 2, quant à lui, m’avait déçue car j’ai eu vraiment l’impression de lire une réécriture du premier tome mais du point de vue d’Ulrich. Mais ce tome 3 est très, très bon ! C’est une fin qui remplit bien son rôle de clôture. L’auteure y retire les dernières barrières et nous dévoile absolument tout ce que nous attendions de savoir dans les deux premiers tomes.

Les chapitres s’enchainent rapidement et l’alternance des points de vue n’y est pas étrangère. J’ai adoré accompagner Ulrich et Slim dans leurs pensées et leur évolution. Comme pour les deux premiers tomes, Mo Gadarr manipule à la perfection les sentiments de ses personnages et parvient avec justesse à nous les retranscrire.

La plume reste fluide et le vocabulaire varié. Je n’ai pas repéré de répétitions qui freinent la lecture ce qui contribue également à l’engouement qu’on peut ressentir en lisant. Là encore l’auteure mélange sans fausse note l’humour et l’autodérision de Slim aux sujets sensibles lorsqu’ il s’agit de se plonger dans le passé d’Ulrich et Stan. Il n’y a plus aucune zone d’ombre et on sait enfin ce qui a pu autant faire souffrir le beau Ulrich et rendre Stan aussi détestable à ses yeux.

C’est un roman qui donne envie de s’accepter. Slim est ronde mais Slim est belle. C’est sa personnalité et tout ce qu’elle dégage que Mo Gadarr met en lumière. Alors soyons honnête, il en faudra bien plus pour qu’une personne mal dans sa peau change son regard sur elle-même ou le regard des autres mais ce livre fait du bien. En romance on a trop peu le droit à une héroïne qui nous ressemble, qui ne rentre pas dans un 36, qui n’a pas des jambes de 2 mètres de long en robe avec des escarpins. Alors oui ce roman fait du bien. Il fait rire, il émeut, il nous change les idées. En un mot, il rend l’instant lumineux.

Si je devais lui trouver un moins, un tout petit serait que les dialogues piquants que j’avais adorés lors du premier tome manquent un peu à l’appel. Ce tome est un peu plus sombre que le premier et donne moins de place aux joutes verbales entre Ulrich et Slim. Mais il s’agit là vraiment d’un tout petit moins ;).

En résumé, je recommande cette trilogie si vous souhaitez rire et vous évader. Et décomplexer … Surtout ! 

lundi 11 janvier 2021

10 contes magiques à lire le soir pour faire grandir la nuit de Laurence Dudek

                 

A l'heure du coucher, installez-vous confortablement en famille et tendez l'oreille ! Les contes magiques de la fée Marjolaine Laplume guident les enfants dans un monde d'une infinie fantaisie, où ils trouvent des ressources pour s'endormir en confiance et grandir sereinement.

Chaque histoire est écrite selon un rituel apaisant : un texte pour se détendre ; l'histoire écrite selon les principes de la thérapie Ericksonienne ; un texte de retour à l'état de conscience ordinaire.

Un recueil de Laurence Dudek, psychothérapeute et mère de trois enfants, qui a conçu la méthode « Éducation efficace » et écrit, notamment, les Petites histoires magiques pour guérir les soucis du quotidien (Hatier).

Accompagné d'une fiche numérique pour les parents sur le pouvoir de guérison de l'inconscient chez l'enfant.

Dès 5 ans.


Je  remercie tout d’abord l’auteure, Babélio ainsi que les éditions Hatier Jeunesse pour cet envoi et leur confiance.

En tant que lectrice assidue, j’aime faire partager ma passion à mes enfants. C’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers ce partenariat.

Ce qui me vient en premier à l’esprit quand vient le moment de parler de ce livre, c’est sa beauté. Le livre en tant qu’objet est une merveille. Les graphismes et les couleurs tout au long des pages contribuent grandement à vous transporter hors du temps. Rien n’est laissé au hasard, le travail graphique est vraiment splendide et je salue le talent que cette réalisation a du demander.

J’ai beaucoup apprécié la « lettre aux parents » qui fournit tout un tas d’outils pour rendre le coucher des enfants le plus doux possible. Les parents démarrent donc la lecture en ayant été préalablement préparés pour rendre l’expérience la plus magique possible.

Les contes quant à eux sont très bien écrits. L’auteure s’adresse directement aux enfants ce qui a pour conséquence de les impliquer totalement. Ils sont assez courts et ne laissent donc pas de place à la lassitude.  La où j’émets une réserve par contre, c’est concernant l’âge visé. De mon point de vue, 5 ans c’est vraiment beaucoup trop juste pour saisir en pleine conscience les thèmes abordés et les messages qu’ils délivrent. J’ai lu ces contes à mon grand de 7 ans. Il était subjugué par le côté poétique de l’écriture mais quant arrivait le dénouement, il avait vraiment besoin de mon aide pour en saisir le sens et la moral qui en découlaient.

Le vocabulaire utilisé est aussi un peu trop ardu pour les jeunes enfants. J’ai du arrêter ma lecture plusieurs fois à la demande de mon fils pour lui expliquer un terme ce qui provoquait une cassure dans le rythme de lecture.  

Je pense donc que les mots utilisés auraient pu être plus adaptés à celui de l’enfance afin de toucher un plus large public. Mais l’ensemble donne tout de même un très bon résultat et je suis contente de l’avoir en ma possession pour le lire encore et encore.

 


mercredi 16 décembre 2020

Hasard et Conséquences de Nadine Deconinck Cabelduc



À la mort de son frère, Nicolas recueille sa nièce. Ayant besoin d'une nounou pour la fillette, le hasard le remet en contact avec une inconnue rencontrée un mois plus tôt.



Je tiens tout d’abord à remercier Nadine Deconinck Cabelduc pour sa confiance.

Dans ce roman, on va suivre Émilie, une jeune fille en désarroi depuis que son petit ami avec qui elle avait des projets l'a quittée. Elle rencontre par hasard Nicolas qui lui vient en aide lors d'une rencontre avec son ex fiancé. Ce dernier doit lui aussi faire face à une période difficile. 
Plus tard, la vie va les réunir de nouveau et ils risqueraient bien d'avoir besoin l'un de l'autre... 
 

Le début du roman m’a bien emballée. Je me suis sentie désolée pour Emilie qui est en pleine remise en question suite à sa rupture avec son petit ami. Ce début est malgré tout plutôt drôle quand on assiste à sa rencontre avec Nicolas.

J’ai bien vite adhéré à la plume de l’auteure qui emploi des phrases courtes et un vocabulaire varié. Je déplore malheureusement l’emploi de la 3ème personne qui freine le lecteur. Il se sent moins concerné comme si l’auteure voulait maintenir une certaine distance avec ses personnages.

Concernant l’intrigue, l’idée de départ était très intéressante. Nicolas a vécu un drame qui le rend fragile et esseulé. Emilie se présente donc comme une bouffée d’air frais dans son quotidien. Malheureusement, je n’ai pas réussi à totalement me plonger dans l’histoire. La romance arrive trop vite. Les protagonistes ne se cherchent pas, les embuches n’en sont pas vraiment. En quelques pages Nicolas et Emilie passent du statut d’étrangers à celui de fou amoureux. Cela a pour conséquence de rendre l'ensemble moins crédible.  L'histoire est trop prévisible si bien que les rebondissements manquent de charme.

J’aurais aimé quelque chose de plus profond, de plus travaillé. Je recommande tout de même cette lecture pour passer un bon moment.


lundi 16 novembre 2020

Verity de Colleen Hoover

                                             
           
 La vie a toujours souri à Verity Crawford. Ses livres font d'elle une auteur star, sa maison du Vermont est splendide et elle forme avec Jeremy, son mari, un couple parfait. Mais un jour, sur une route, son rêve tourne au cauchemar. L'accident l'empêche d'écrire, transforme sa trop grande maison en prison et menace de l'éloigner de Jeremy.


La vie n'a jamais été tendre avec Lowen Ashleigh.
Ses livres ne rencontrent qu'un accueil poli, ses finances sont au plus mal et ses histoires d'amour sont des feux de paille. Jusqu'à ce que Jeremy la recrute pour devenir le ghostwriter de Verity et terminer à sa place sa série à succès.

Pour Lowen, aussi incongrue que soit la proposition, l'occasion est beaucoup trop belle pour ne pas la saisir. Et Jeremy beaucoup trop séduisant pour qu'elle lui dise non. Mais en découvrant, dans les papiers de Verity, ce qui semble être son autobiographie, Lowen va voir se dessiner, page après page, le portrait d'une femme épouvantable, prête au plus atroce des crimes pour ne pas perdre ce qu'elle a, prompte à toutes les perversités lorsqu'elle se sent menacée.

Et aux yeux de Verity, Lowen est désormais une menace.






Je tiens tout d'abord à remercier Les éditions Hugo ainsi que Babélio pour l'envoi de ce roman.

J'ai découvert Colleen Hoover il y a maintenant plusieurs années. Ses premiers romans ont été une révélation pour moi, de gros coups de coeur. Puis j'ai ressenti une certaine lassitude dernièrement avec des histoires qui m'ont moins charmée.

Découvrir Verity c'était donc un vrai challenge. Allais-je de nouveau être déçue ou allais-je retrouver l'engouement du début ?

Ce fut magistral. Une explosion. Un immense coup de coeur. L'auteure m'a embarquée avec elle dès
les premières lignes. le roman démarre fort avec une scène pour le moins violente qui laisse présager une suite spectaculaire. Et cette suite ne nous déçoit jamais. Je ne trouve rien à dire de négatif sur ce roman mais je pense pouvoir en parler pendant des heures afin de donner envie à d'autres de se laisser porter. 

Les personnages sont travaillés en profondeur. Et chacun d'eux a le droit à une personnalité complexe et ambigüe. Verity est fascinante. On a envie d'en savoir plus sur elle à chaque page tournée. J'avais hâte de la retrouver quand l'auteure se consacrait à elle. Je voulais en savoir plus, essayer de la comprendre. Quelle complexité ! Pour moi c'est vraiment CE personnage qui fait tout le roman. J'ai moins apprécié Lowen, bizarrement. Son personnage m'a moins touchée. Peut être parce que ses problèmes, à cotés de ceux des autres semblent plus facile à gérer. Et que dire de Jeremy ? C'est un personnage torturé et admirable quant à sa détermination à vouloir s'en sortir.

L'intrigue est menée à merveille. Je ne savais vraiment pas à quelle sauce j'allais être mangée, je ne voyais pas le dénouement venir. Je ne m'attendais pas à cette fin qui m'a tellement émue. J'ai eu peur aussi, souvent. Je lisais dans la pénombre avec pour seule source de lumière la lampe de chevet. Et j'ai bien souvent ressenti ce frisson qui s'impose quand on est devant une série à suspense.

J'ai vraiment vécu le livre, comme si j'y étais. Je n'étais plus consciente du monde extérieur et les pages se tournaient à une vitesse folle. C'est un page-turner, sans aucun doute.

Je le conseille à toutes et tous. Ce roman est parfait. du beau Colleen Hoover !








jeudi 8 janvier 2015

Kushiel, tome 1 : La marque de Jacqueline Carey

Kushiel, tome 1 : La marque
De Jacqueline Carey


Phèdre nô Delaunay a été vendue par sa mère alors qu'elle n'était qu'une enfant.
Habitant désormais la demeure d'un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l'histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout...
les arts du plaisir.
Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d'elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes.
Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque.
Or, lorsqu'elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d'Ange, elle n'a d'autre choix que de passer à l'action.
Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d'embûches, qu'il lui faudra mener jusqu'au bout pour sauver son peuple.



J'ai tout d'abord commencé ce livre il y a plusieurs mois pour ensuite l'abandonner tellement je m'ennuyais. Je trouvais l'histoire trop plate, trop lente et bien trop complexe. Alors quand une lecture commune s'est organisée sur livraddict, je me suis dit que c'était le moment ou jamais. 

Malheureusement, ce deuxième essai n'a pas été plus concluant. Je pense que cet avis va être assez court car je n'ai pas grand chose à dire. Les premiers chapitres sont sympathiques, l'auteur nous présente le passé chaotique de Phèdre, ce qui permet de poser les bases de l'histoire.

Cependant la suite tire en longueur. J'ai trouvé l'histoire un peu trop brouillon, répétitive. C'est assez plat, il n'y a pas beaucoup d'actions. On suit l'enfance de Phèdre dans l'apprentissage de son art et puis lorsqu'elle atteint l'âge " légal ",  vient le moment où elle passe à la pratique. Les chapitres se suivent alors, plus ou moins construitS de la même façon. Certes on sent le climat politique difficile à l'arrière mais rien n'est explicitement dit.

De même, je me suis trouvée très en retrait. Je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages. Mise à part la compassion que j'ai eu pour la pauvre petite Phèdre abandonnée par sa mère au moment où elle avait le plus besoin d'elle.
Mais le reste m'a laissée assez froide. J'ai vraiment peiné pour continuer ma lecture et quand j'y suis enfin parvenue j'étais plutôt soulagée de pouvoir passer à autre chose.

Je suis pourtant consciente qu'il s'agit d'une oeuvre fortement appréciée et je suis désolée de ne pas faire partie des charmés !





jeudi 18 décembre 2014

La passe miroir, tome 1 Les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos

Les fiancés de l'hiver 
De Christelle Dabos





 Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.

Je me lance enfin dans la chronique de ce livre. J'ai repoussé l'échéance jusqu'ici par peur de ne pas  lui rendre assez hommage. Je vais tenter de retranscrire ce que j'ai pensé du roman mais le coup de coeur a tellement été géant que je ne suis pas certaine d'y parvenir.

Dès les premières pages, je me suis prise d'affection pour Ophélie; l'héroïne. C'est une jeune fille simple, qui se fiche bien de son apparence et de ce que peuvent penser les autres. Elle est naturelle, et bien que je sois portée sur les artifices ( le make up ... <3 ), je n'ai pas pu faire autrement que de l'adorer. J'étais certaine à ce moment là que l'histoire allait être à la hauteur !

L'auteur pose les bases dès le premier chapitre. Elle nous épargne les détails inutiles mais sans pour autant nous laisser avec nos questions. Et là forcément, je tiens a saluer le talent de Christelle Dabos. Elle est parvenue à créer un univers inconnu, étrange, extravagant ... ( je manque de vocabulaire pour décrire l'univers qu'elle nous offre ).
Les personnages, lieux et actions me sont tellement apparus clairement que je pourrais presque les dessiner si j'avais ce talent. J'ai vécu chacune des péripéties. Et dire que le charme a opéré sur moi est un bel euphémisme.

J'ai également apprécié l'importance donnée a tous les personnages. Bien que l'héroïne soit Ophélie, le petit monde qui gravite autour d'elle a son importance.
J'ai bien sur envie de parler de Thorn ... dont je suis littéralement amoureuse. Il est mystérieux, froid et distant mais il a quelque chose qui m'a fait l'adorer. J'ai hâte de savoir qui il est vraiment.

Un tome 2 est prévu mais à mon grand désespoir, aucune date de publication n'est connue. L'auteur donne souvent des nouvelles sur facebook, ce que je trouve vraiment sympa. Alors j'ai hâte, hâte, hâte !!!

Je vous invite vraiment à vous plonger dans cette histoire, dans son univers envoûtant. On ne s'ennuie jamais et il est bien difficile de le poser mais c'est une merveille, à consommer sans modération !!


Big coup de coeur, j'ai hâte de lire la suite !!


lundi 8 décembre 2014

Time Riders, tome 1 de Alex Scarrow

Time Riders
De Alex Scarrow


Ne jouez pas avec le temps...

Liam O'Connor aurait dû mourir en mer en 1912.

Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010.

Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026.

Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter.
Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne changent l'Histoire.

Après avoir autant vu cette saga sur la toile, il fallait que je me lance à mon tour.

Le concept est très bon et ma crainte d'être perdue au milieu de tous les voyages dans le temps s'est vite envolée.
Ce premier tome définit bien les bases pour le lecteur. Tout est expliqué en détail ce qui le fait paraître parfois assez long et ennuyeux. Mais je suis bien consciente qu'il fallait en passer par là. 

Je me suis attachée aux personnages. On en sait malheureusement pas assez sur eux mais j'imagine qu'on en apprend plus dans les tomes suivants. J'ai eu un peu plus de mal avec Liam. Il me parait un peu trop naïf mais je suis dure en disant cela étant donné qu'il vient de 1912, et que du coup les événements les plus marquants de l'Histoire lui sont inconnus. J'ai donc hâte de le connaitre un peu plus pour me faire mon opinion définitive. 

Je disais donc que le concept est bien recherché mais j'ai un peu peur pour la suite. J'ai lu ( je crois ) dans l'article de la blogueuse Galleane que le schéma narratif est toujours le même dans les autres tomes et je pense que si c'est le cas je vais très vite m'ennuyer. J'espère qu'il y aura quelque chose pour compenser, qui relèvera le tout.




J'ai passé un bon moment mais ce n'est pas une grande révélation. Je suis un peu freinée par la crainte que les autres tomes empruntent le même schéma narratif. Je suis quand même curieuse et je découvrirai la suite avec plaisir !

samedi 6 décembre 2014

Bird Box de Josh Malerman

Bird Box 
De Josh Malerman




Malorie élève ses enfants de la seule façon possible : barricadés chez eux. Dehors, il y a un danger terrible, sans nom. S’ils s’aventurent à l’extérieur, ce sera les yeux bandés pour rester en vie. S’ils ôtent leurs bandeaux, ils se donneront la mort avec une violence inouïe. Malorie a deux solutions : rester cachée avec ses enfants, isolée, ou bien entamer un terrifiant périple jusqu’au fleuve dans une tentative désespérée, presque vaine, pour rejoindre une hypothétique colonie de survivants. La maison est calme. Les portes sont verrouillées, les rideaux sont tirés, les matelas cloués aux fenêtres. Les enfants dorment dans la chambre de l’autre côté du couloir. Mais bientôt, elle devra les réveiller et leur bander les yeux. Aujourd’hui, ils doivent quitter la maison et jouer le tout pour le tout.

C'est la couverture qui m'a tout d'abord attirée. Puis le résumé m'a tout à fait convaincue de me plonger dans le roman.
Je ne peux pas dire qu'il s'agit d'un coup de cœur. Et je ne peux pas dire non plus que j'ai ressenti autant de choses que la majeure partie des lecteurs. Ce fut cependant une bonne lecture dans laquelle je me suis laissée embarquer.

Le récit relate deux périodes différentes : Celle où Malorie, ( le personnage principal du roman ) découvre qu'elle est enceinte dans un monde qui est sur le point de changer.
Et le présent, quatre plus tard, on suit toujours Malorie et ses deux enfants qui tentent de survivre et qui se lancent dans une aventure pour espérer y parvenir.
Ce n'est pas une forme de narration qui m'a particulièrement plu. J'ai trouvé que ce rythme cassait un peu l'avancée de l'histoire. On suit l'histoire de Malorie avec avidité et puis le changement de repères temporels nous fait perdre le fil. De même, j'ai trouvé son périple du présent très ennuyeux comparé à l'histoire qu'elle relate à partir de la découverte de sa grossesse.

Le côté oppressant de l'histoire est bien présent : L'auteur ne décrit jamais les " créatures" dont il est question. On sait juste qu'il suffit d'un regard pour être pris de pulsions meurtrières puis suicidaires. Alors oui ça fait vraiment flipper, au début. Au début oui, car finalement on finit par s'y faire et du coup ces créatures me sont apparues moins dangereuses au fur et à mesure du temps ( alors que ce n'est absolument pas le cas ! ). Le fait que les personnages ont toujours les yeux bandés fait forcément travailler notre imagination et cela donne une autre dimension au roman. 

En fait, en écrivant cette chronique je me rends compte que la première partie ne m'a pas laissée une très bonne impression. C'était plutôt long, plat et assez répétitif. C'est la seconde partie qui m'a fait vraiment aimer ce roman. Il se passe une chose et la suite devient passionnante. Alors que le début me semblait froid, on a enfin affaire à une belle avalanche de sentiments dans la seconde partie et enfin on prend en pitié les personnages vivant au cœur de ce calvaire.

La fin me semble tout de même un peu trop facile. Elle laisse la place à l'imagination mais je m'attendais à un retournement de situation. Car finalement ce qui se produit est exactement ce à quoi je m'attendais.






J'ai passé un bon moment angoissant même si je suis loin de trouver qu'il s'agit d'un roman hyper gore et stressant. Je le conseille pour passer un bon moment !

dimanche 30 novembre 2014

Edenbrooke de Julianne Donaldson

Edenbrooke
De Julianne Donaldson







Éprise de liberté, Marianne Daventry n’est pas heureuse à Bath. Lorsque sa soeur l’invite à passer l’été à Edenbrooke, la jeune femme n’hésite pas une seconde. Devant parfaire son éducation, condition sine qua non pour pouvoir prétendre à l’héritage de sa grand-mère, Marianne tente désespérément de ne pas se laisser charmer par le maître des lieux, sir Philip, séducteur patenté. Parviendra-t-elle à contenir les élans de son coeur ou succombera-t-elle à son sourire ?


Après plusieurs déceptions en romance, c'est avec joie et grand plaisir que je vous avoue que ce roman est un petit bijou !

J'ai eu l'impression de me plonger dans un roman de Jane Austen. Je ne parle pas de plagiat loin de là mais j'ai eu la chance d'être transportée comme lorsque j'ai lu Orgueil et préjugés.

La plume de l'auteur est pour moi le gros point fort du roman. Tout est fluide, tout coule de source. L'auteur n'a pas eu besoin d'inventer des situations abracadabrantes pour capter l'attention du lecteur. L'histoire est simple, mais elle se suffit à elle même. J'ai adoré le contexte historique, les descriptions des lieux et des personnages.

Quant au lyrisme, c'est juste la perfection. Ce livre offre une multitudes de sentiments sans tomber dans le déjà vu. Il y a longtemps que je n'ai pas été subjuguée par une romance.

Les personnages sont parfaits. J'ai adoré Marianne qui refuse de souffrir et de faire souffrir. Elle sait agir en fonction de l’intérêt général et j'ai admiré sa grande force de caractère.
Quant à Sir Philip, il est à fondre, forcément =). J'ai aimé sa manière d'agir toute en retenue, de ne pas brusquer les choses. 

L'histoire d'amour au coeur du roman est tendre et passionnée. J'ai adoré suivre l'histoire de ces deux amoureux que beaucoup de choses opposent.

Je ne vois pas de gros points négatifs au roman à part peut être a fin un peu trop classique à mon goût. Ce que je trouve d'ailleurs dommage vu que tout le reste du livre est loin de suivre le schéma classique de la plupart des romances. 




Je vous conseille fortement ce roman si vous souhaitez passer un moment sans prises de tête. Laissez vous emporter :D

jeudi 13 novembre 2014

Nom de code : Verity de Elisabeth Wein

Nom de code : Verity
De Elisabeth Wein



Il me reste deux semaines à vivre. Ensuite, je sais que vous me tuerez. C'est le sort que vous réservez à tous les espions que vous coincez, non ? Alors autant coopérer, si ça peut m'éviter les interrogatoires brutaux du capitaine SS von Linden. Je vais vous livrer tout ce que je sais de l'effort de guerre britannique : les codes, les lieux, les modèles d'avion... Tout a commencé le jour où j'ai rencontré Maddie. Le pilote qui m'a conduite jusqu'en France, c'était elle. Nous avons tenté une invasion en tandem. Nous formions une équipe du tonnerre.

Merci aux éditions Castelmore et au forum livraddict pour ce partenariat.

Le charme n'a malheureusement pas opéré avec moi. Je pense que cela s'explique par un début laborieux. J'ai eu énormément de mal à me plonger dans l'histoire à cause des termes techniques sur l'aviation. Je trouve que le roman a fortement manqué d'explications, de notes pour éclaircir le lecteur.
Je me suis ensuite perdue dans la narration. C'est vraiment spécial, on a du mal à savoir qui est la narratrice, à qui elle s'adresse, si on est dans le passé ou revenu dans le présent. Et c'est bien le genre de chose qui me perturbe beaucoup. J'ai besoin de me plonger à fond dans une lecture, oublier ce qui m'entoure pour vraiment me passionner. Alors forcément, si je passe mon temps à me poser des questions, je finis par m'ennuyer et par ne plus m’intéresser. 

J'aurai pourtant pu passer un très bon moment. J'ai eu l'occasion de lire pas mal d’œuvres traitant sur cette période de l'Histoire et c'est quelque chose qui me passionne beaucoup. Le résumé me tentait bien et j'avais très envie de découvrir l'histoire des deux femmes dont il est question. Sur ce point je n'ai rien à reprocher au roman. Bien qu'il s’agisse d'une histoire fictive, l'auteur à mené son action d'une main de maître. J'ai trouvé que tout coordonnait parfaitement et il lui a certainement fallu faire beaucoup de recherches pour en arriver là. 

Le " problème " de la narration m'a trop bloquée pour que je puisse tout ressentir à 100% mais je ne pense pas me tromper en disant que c'est une histoire touchante. Les deux jeunes femmes se rencontrent pendant la guerre, leur amitié grandit dans la souffrance et l'ensemble est criant de sincérité. 

J'ai trouvé judicieuse l'idée de " découper" le livre en deux parties. J'ai donc pu ainsi terminer sur une note plus positive car la narration devient plus claire lorsque Maddie devient la narratrice. Il n'y alors plus autant de retours en arrière et on entre enfin au cœur de l'action. 




La première partie fut trop laborieuse pour moi, si bien que quand je suis arrivée à la seconde partie, j'étais déjà trop déçue pour changer d'opinion. Je pense cependant qu'un lecteur qui parvient à passer outre la narration peut vraiment prendre plaisir à lire ce roman.

lundi 27 octobre 2014

C'est lundi, que lisez vous ?


Il s'agit d'un rendez vous hebdomadaire initié par Malou et reprit par Galleane.
 
 
Le but ? Répondre à 3 questions chaque lundi.

1/ Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

2/ Que suis- je en train de lire ?

3/ Que lirai-je la semaine prochaine ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière 



Coup de cœur pour Les fiancés de l'hiver ( chronique à suivre).
J'ai beaucoup aimé Edenbrooke ( chronique à venir également). J'ai par contre été déçue par la fille de l'ambassadeur.

Ce que je lis en ce moment 


Ensuite je lirai 


Bon lundi et bonne semaine :)



jeudi 23 octobre 2014

La fille de l'ambassadeur de Pam Jenoff

La fille de l'ambassadeur
De Pam Jenoff




Paris, 1919
La guerre à peine finie, Margot Rosenthal se voit contrainte de suivre son père à Paris où il doit négocier le traité de paix avec les vainqueurs. Pas facile pour une jeune Allemande de s’intégrer dans une ville où elle demeure aux yeux de tous une ennemie. Mais n’est-ce pas préférable à la vie qui l’attend à Berlin, au côté de son fiancé revenu du front et qui n’a plus rien de commun avec celui dont elle était tombée amoureuse ? Heureusement, loin du monde contraint et policé des diplomates, il y a la liberté des bars de Montparnasse, où les rires et les discussions enflammées fusent dans la lueur tamisée des bougies, où le cliquetis des verres couvre joyeusement les notes feutrées du piano. Très vite, Margot rêve de se mêler à cette jeunesse libérée qui la fascine, de nouer parmi elle des liens à la fois dangereux et délicieusement grisants. Et d’abord avec George Richwalder, cet officier charismatique qui lui propose de l’engager comme traductrice. Auprès de cet homme, ce sont bientôt toutes ses certitudes qui s’écroulent, tandis que grandit le désir qu’elle éprouve pour lui. Dans ces temps troublés, comment contenir cette passion intense et lumineuse qui la submerge, au point, peut-être, de l’amener à manquer aux promesses qu’elle a faites à un autre ?



Merci à l'opération Masse critique de Babélio pour cet envoi.

J'ai été déçue par cette lecture mais je vais tenter de bien m'expliquer sur ce point. Quand j'ai lu le résumé sur Babélio, j'ai tout de suite penser au roman Tatiana de Paullina Simons . Allez savoir pourquoi ... Je ne le sais même pas moi même ! Peut être à cause du contexte historique, d'une éventuelle histoire d'amour ... Bref parfois l'esprit décide seul et sans raisonnement ;). J'imaginais donc me plonger dans une histoire torride où les actions et les sentiments explosent, qu'il y en ait partout et qu'on ne sache plus où donner de la tête. Et si vous avez lu La fille de l'ambassadeur, vous comprendrez bien à quel point j'étais à côté de la plaque ... Si par contre, vous ne l'avez pas lu, sachez qu'il s'agit d'un livre plutôt calme, plat ( pas dans le sens péjoratif du terme ) mais il faut bien l'avouer, il n'y a pas beaucoup d'action.

L'histoire se déroule après la première guerre mondiale. les pays essaient de remettre un peu d'ordre dans le monde, l'Allemagne ne sait encore rien de son sort, et bien que la paix soit déclarée, on sent encore bien les rivalités entre les nations. C'est dans ce contexte que Margot suit son père à Paris, il est ambassadeur et ils sont venus dans la capitale française pour défendre les valeurs et les droits de leur pays après la défaite allemande. Inutile de préciser qu'ils ne sont pas les bienvenus, et qu'ils sont toujours considérés comme l'Ennemi. 

L'ambiance est donc plutôt lourde. Rien n'est joué pour personne et bien que la guerre soit finie, les rancœurs sont là, et c'est bien le point central de l'histoire. On évolue dans une atmosphère lourde et pesante et on ne sait jamais vraiment à quelle sauce on va être manger. Je salue le talent de l'auteur pour cela car il a fallu, je pense beaucoup de travail pour en arriver là.

J'en viens donc à la raison pour laquelle j'ai été déçue. Au moment où j'ai sélectionné ce livre, j'avais très envie de romance et ici, elle est loin d'être au premier plan. Certes elle est présente mais elle n'est pas le point central et vu que mon attente était basée sur l'histoire d'amour, j'ai été déçue. Je me suis trop facilement reposée sur la maison d'édition ( Harlequin, collection Mosaïc ) et je n'ai pas cherché plus loin. En ça, je félicite la maison d'édition qui est parvenue à s'éloigner un peu de son thème habituel. Mais pour le coup ça n'a pas fonctionné sur moi car quand je m'attends à lire de la romance, je n'attends pas autre chose ;). Ce que je dis n'est d'ailleurs pas tout à fait vrai car il me faut plus que ça pour aimer un roman. Mais disons que si ce côté là avait été plus développé dans La fille de l'ambassadeur, j'aurai très certainement apprécié ma lecture.


En bref, c'est une déception mais je n'ai rien à reprocher au roman qui est très bien écrit. L'auteur reste juste dans ses descriptions, manipule très bien le lecteur et rend ses personnages très énigmatiques. L'ambiance y est noire, oppressante. Tout est bien cadré. Mais je dirai qu'il y a eu problème de timing avec moi : Je voulais une romance et ce n'est pas ce que j'ai eu.